Quelles sont les meilleures marques de motos italiennes ?

Célèbres pour leur esthétique et leur côté sportif, les motos italiennes occupent une place de choix dans l’estime des motards de tous horizons. Très présentes dans le milieu de la compétition, les marques transalpines ont toujours réussi à se surpasser pour évoluer dans un marché fort concurrentiel où les modèles japonais sont majoritaires. Abordons aujourd’hui les grands noms qui ont contribué à la légende de la moto italienne…

Aprilia, la sportive de référence

Fondée en 1945 par Alberto Beggio, qui au départ se piquait de construire des vélos, Aprilia prend un nouveau départ en 1968 lorsque son fils, Ivano, se lance dans la conception de motos. Leurs ateliers prennent de l’ampleur, notamment grâce à leur gamme de motos cross, en dépit d’une phase délicate lors que la crise pétrolière des années 80. Suite à cette période, ils s’attaquent avec brio aux motos routières de grosses cylindrées, au point de s’imposer comme l’une des plus importantes marques de deux roues sportives de la planète.

Grâce à une présence importante lors des compétitions, Aprilia affiche un bon score de victoires en MotoGP et diverses autres catégories. Même si la maison est aujourd’hui en la possession du groupe italien Piaggio, celle-ci perpétue la tradition et vend une large gamme de motos capables de se frotter à la majorité des terrains de jeux où l’on voudrait tirer le meilleur parti de sa deux-roues.

Benelli, la séculaire

S’il y a une chose que l’on ne peut dénier à Benelli, c’est sa longévité ! Fondée en 1911 à Pesaro, la marque de moto italienne a conçu en 1921 son premier modèle, la Motoleggera (98cm³), qui engrangea de nombreux succès au point qu’elle bénéficiera de version en 150 et 175 cm³. C’est grâce à celui-ci que Benelli accepte d’entrer en compétition sportive.

S’ensuit une époque de turbulences, qui voit le rachat de la marque par l’entrepreneur argentin Alejandro de Tomaso, et une volonté d’axer les efforts sur les petites cylindrées. Cela ne suffit malheureusement pas pour contrer la concurrence des mastodontes japonais du secteur : la marque disparait des radars en 1988, sans pour autant s’éteindre. Faisant preuve de résilience, Benelli commence à produire des motos plus puissantes vers la fin des années 90, dont la fameuse Tornado 900cm³. Le succès continue toutefois de fuir la marque, qui sera vendue en 2005 à Qianjiang, fabricant chinois.

Ducati, la référence

À l’origine, la famille Ducati ne se destinait nullement à la radio : en 1926, leurs ateliers basés à Bologne élaboraient plutôt des composants destinés à la communication radiophonique ! Rien à voir, donc, mais indéniablement un savoir-faire technique déjà présent. La fin de la guerre aidant, les frères Ducati décident en1946 de se réorienter vers la moto, moyen de transport privilégié par les classes populaires. Leurs débuts sont longs et progressifs, cependant les modèles deviennent réellement des réussites sitôt venue la seconde moitié du siècle.

Tout comme Aprilia, la marque de moto italienne Ducati accorde une place de choix aux compétitions sportives, qu’il s’agisse de MotoGP ou du championnat Superbike. Ses pilotes sont particulièrement renommés dans le milieu pour leurs talents sur les divers types de circuits.

Très cotée à l’international, Ducati a offert au public des modèles légendaires, dont les Ducati Scrambler, l’Hypermotard ou, plus ancienne, la Monster. En dépit des années, la marque conserve une réputation d’excellence, qu’il est possible d’explorer au Musée Ducati situé à Borgo Panicale, où sont présentées les extraordinaires créations issues de leurs ateliers.

Guzzi, des hauts et des bas

Cette marque de motos italienne est également ancienne puisque ses origines remontent à la Première Guerre mondiale, durant laquelle trois amis aviateurs choisissent, une fois démobilisés, de vivre de la production de motos. La mort de l’un d’eux ne stoppe pas le projet de se poursuivre, et c’est en 1921 que leurs ateliers près du lac de Côme donnent vie à un premier modèle de monocylindre de 499cm³. Les premières compétitions sportives suivent, et les succès qui vont avec.

Le sort ne sera néanmoins pas tendre avec Guzzi, qui, suite à des difficultés, trouve son salut dans la signature d’un contrat avec la police italienne. Cette dernière leur commande la conception d’un véhicule deux-roues efficace et capable de répondre aux exigences de motards des forces de l’ordre. Guzzi conçoit alors la célèbre V7, encore et toujours active grâce à ses nombreuses qualités. La marque décline ce chef-d’œuvre quelques années plus tard avec la California, qui s’impose vite comme l’incarnation de leurs productions.

Après une alternance de succès et d’échecs qui donnent l’impression d’un parcours en dents de scie, Guzzi est rachetée plusieurs fois à partir des années 70. À l’heure actuelle, et ce, depuis 2004, c’est Piaggio qui en tient les rênes.

MV Augusta, de la bicyclette aux cylindrées

Les liens entre l’aviation et les motos italiennes se maintient avec MV Augusta ! En effet, c’est sur le site de l’usine d’avions paternelle en déréliction de son père, hérité en 1927, que Domenico Agusta fonde ce qui allait devenir un atelier de conception de petits moteurs de vélos. À force d’évolutions et de perfectionnements, la compagnie crée en 1945 la marque « Meccaniche Verghera » et son premier modèle de moto, celui qui allait asseoir sa réputation dans le milieu des courses et parmi les passionnés.

Avoir sponsorisé le pilote légendaire Giacomo Agostini a grandement contribué au développement de la marque, cependant l’implication intense sur les circuits nécessite un budget colossal qui mène l’entreprise à la quasi-faillite en 1977 — à laquelle ils réchapperont de peu.

Toujours active, la marque de moto italienne MV Augusta bénéficie de la visibilité de ses plus fameuses créations, dont la F4 (en collaboration avec Ferrari) et la Brutale. Certes, la société a été rachetée plusieurs fois depuis 2004, cependant elle maintient un cap et un caractère uniques en leur genre.

Et les autres ?

Il serait malséant de réduire l’univers de la moto italienne à ces grands noms, car il existe de nombreuses autres marques, tout aussi méritantes et dont les créations n’ont pas à rougir en dépit d’une visibilité moindre. Pour celles et ceux qui voudraient de modèles plus alternatifs, ils trouveront leur compte en misant sur des seconds couteaux tels que Bimota, Aermachi, Beta, Borile, Cagiva, CR&S, Garelli, Gilera, Fantic Motor, Italjet, Laverda, Malaguti, Mondial, Morini, Piaggio, Vertemati, Vespa ou Vyrus…

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